Situés au sommet du logement, les combles et les greniers sont des espaces principalement utilisés pour le stockage d’objets, mais peuvent être aménagés. Néanmoins, ces termes désignent deux pièces différentes. Même si cela n’a généralement pas d’importance, certaines situations exigent de séparer les deux termes.
Quelle distinction entre un grenier et un comble ?
Ces deux mots, devenus quasiment synonymes au fil du temps, disposent néanmoins différentes définitions. En effet, le grenier ne dispose pas des mêmes caractéristiques que le comble, notamment au niveau fiscal.
Comment définit-on le grenier ?
Dans la définition commune, le grenier représente un espace sous les combles, habituellement non habité et dont l’utilité principale est de servir de zone de rangement. Cette définition reflète son autre usage, qui est de stocker le grain et les céréales dans un bâtiment extérieur.Â
Ainsi, il s’agit d’un espace de débarras, qui n’a pas été aménagé de façon à pouvoir y vivre. La plupart du temps, ils ont également pour mission de renforcer l’isolation thermique de la maison.
Comment définit-on le comble ?
Ce que l’on appelle un comble se définit par un espace réduit, tel qu’au sommet d’un logement. En bref, c’est principalement l’espace qui se situe en dessous la toiture de la maison et au-dessus du dernier étage. Si les combles ont été associés aux greniers, c’est parce que leurs définitions ne sont ainsi pas si différentes, même si elles ont leurs subtilités.
En effet, le comble évoque néanmoins qu’il est possible d’aménager cet espace disponible. Il est donc en théorie possible d’en faire un lieu habitable, selon ses dimensions et son architecture générale.
Pourquoi parle-t-on de comble perdu ou aménageable ?
Parfois, les combles peuvent être aménagés quand ils disposent d’assez d’espace afin de créer une nouvelle pièce. En règle générale, il s’agit plutôt de chambres ou de bureaux, ceux-ci demandant rarement d’aménagement ou de travaux supplémentaires, mais le choix reste néanmoins libre. Pour déterminer s’ils peuvent être aménagés, ils doivent répondre à certains critères, à savoir :
- Il doit disposer d’une hauteur d’au moins 1,80 m, par rapport à la charpente
- Sa largeur sous faîtage ne doit pas faire moins de 60 cm
- Les poutres ne doivent pas diminuer l’espace
- La charpente dispose d’une pente d’au moins trente degrés.
Comme l’indiquent ces critères, on considère principalement la surface libre afin de déterminer s’il s’agit de combles perdus ou aménageables. Lorsque les dimensions sont inférieures à celles indiquées, on ne considère pas l’espace comme un lieu de vie. Par ailleurs, l’architecture de la charpente est également importante dans le but de déterminer s’il est possible d’aménager les combles ou non.Â
Vous pouvez entendre le terme de combles aménageables sous d’autres appellations, comme greniers habitables ou accessibles. Le revêtement de sol ne peut être fait que si le solivage est suffisamment solide. Dans de nombreux cas, un comble accessible peut être isolé avec des rampants.
Le besoin fiscal d’effectuer une différence entre un grenier et un comble
Si les deux termes sont devenus pratiquement interchangeables dans la vie courante, il est crucial d’un point de vue fiscal de ne pas confondre les greniers et les combles. Effectivement, si les greniers non aménagés ne sont pas pris en compte lors du calcul de taxe foncière, les combles aménagés quant à eux sont effectivement intégrés à celui-ci. Il en va par ailleurs de même dans le cas de la taxe d’habitation : il n’est pas nécessaire de déclarer le grenier, mais vous devez le faire pour les combles.
Ainsi, lorsque viendra le moment de déclarer vos impôts, assurez-vous de bien mesurer l’espace dont vous disposez en dessous de votre toit. Si celui-ci ne correspond pas aux critères aménageables vus précédemment, il s’agit alors d’un grenier ou d’un comble perdu.